L’examen thermographique dresse une analyse territoriale en mesurant la quantité de chaleur émise avec une précision de 0.04°C. Le thermogramme restitue les émissions de chaleur avec différents contrastes selon les besoins de l’imagerie, sous forme de dégradés chromatiques ou de nuances de gris, en fonction des variations de température (application de filtres).
Les différentes parties du corps révèlent les variations de température avec une certaine symétrie lorsque la physiologie n’est pas entravée. L’étude de la symétrie, avec des courbes de température moyenne (histogrammes) et des mesures précises de points spécifiques des zones à risque, permet de réaliser une évaluation fonctionnelle. Celle-ci est parfois complétée par un bilan physiologique de provocation par choc thermique, qui engendre une chute de la température corporelle. La réponse du système sympathique, permet de mettre en évidence d’éventuels vaisseaux sanguins insensibles (généralement associés à la néoplasie, incluant les vaisseaux de l’angiogenèse maligne et ceux dilatés par le monoxyde d’azote).