Thermographie Mammaire

Détection précoce = base de guérison dans les meilleures conditions !

Le dépistage du cancer du sein est certainement le domaine dans lequel la thermographie est la plus avancée aujourd’hui. Nombre de patientes, et de praticiens, la préfèrent déjà à la mammographie usuelle, qui n’est pas sans risque, pas indiquée pour tous les cas, et dont les résultats sont parfois discutables.

La thermographie peut détecter, à un stade extrêmement précoce, les modifications physiologiques même minimes provoquées par un cancer, une maladie fibro-kystique, une infection ou un dysfonctionnement vasculaire. Dans ce domaine, la thermographie présente un niveau de détection inégalé, ce qui en fait l’outil de détection précoce de prédilection.

Pour les seins, l’étude de la symétrie thermique s’ajoute aux références intégrées dans la détermination du risque potentiel ou confirmé. Parmi les méthodes disponibles, seule la thermographie permet d’observer les variations vasculaires en corrélation avec le métabolisme de la tumeur. C’est une méthode extraordinairement efficace et précieuse, capable de fournir des informations jusqu’ici invisibles.

> Quelles patientes ?

La thermographie du sein convient à toutes les patientes. Elle est particulièrement indiquée pour:

    • la pré-ménopause
    • les femmes enceintes ou allaitantes
    • les maladies fibro-kystiques
    • les tissus denses
    • l’augmentation prothétique
    • la réduction chirurgicale
    • les biopsies antérieures
    • Les seins petits ou volumineux
    • les jeunes femmes
  • les femmes post-ménopausées recevant un traitement hormonal de substitution.
>Déroulement de l’examen

La patiente aura quelques directives simples à suivre en prévision de son examen. Le premier examen, qui dressera une cartographie thermique personnelle, dure ~45′. Il inclut le bilan physiologique de provocation par choc thermique. Les examens de contrôle ultérieurs durent ~30′. Dénudée jusqu’à la taille, la patiente sera « photographiée » après environ 15′ d’acclimatation aux conditions thermiques contrôlées de la salle d’examen. Il n’y a aucun contact physique direct.

Pour l’information de vos patientes, vous pouvez les orienter sur la page du site qui leur est dédiée: thermographie-vivante.ch/la-thermographie-des-seins/

> Résultat – Score thermique

Depuis les années 80, le « Système de Marseille » est utilisé pour qualifier le Score Thermique. Celui-ci catégorise le facteur de risque de développer un cancer du sein résultant de l’examen thermographique selon 5 niveaux de risque (TH1 à TH5). Ce score est déterminé par des mesures et analyses de plus de 20 signes thermiques qualitatifs et quantitatifs, qui ensemble déterminent le degré de risque de développer un cancer du sein.

Détails

> SPATIAL THERMOGRAPHIC IMAGING© (IST / STI)

Spatial Thermal Imaging© (IST / STI) est une nouvelle technique d’imagerie combinant la sécurité, le confort et la sensibilité thermique de la thermographie du sein avec un algorithme de reconstruction exclusive pour fournir des visualisations anatomiques des vaisseaux sanguins, les kystes et les tumeurs bénignes et malignes.

Spatial Thermal Imaging© (IST / STI) traite les images thermiques conventionnelles capturées avec des caméras infrarouges actuellement disponibles pour révéler les détails anatomiques se trouvant sous la surface de la poitrine.

Ces images divulguent des détails qui resteraient autrement cachés, offrant l’occasion de détecter de petites tumeurs à leurs débuts de développement, des années avant qu’ils ne puissent être diagnostiqués avec des méthodes conventionnelles.

Images et détails – dossiers en anglais

> Bon à savoir

Certains pensent à tort que la thermographie du sein est utilisée uniquement pour rechercher des points chauds indiquant la présence d’une tumeur. C’est faux: la capacité de la thermographie du sein pour détecter les cancers à leurs premières étapes est basée sur l’analyse de la symétrie thermique et les changements vasculaires. D’autres prétendent que la méthode n’est pas efficace dans la détection des tumeurs profondes, ou que la thermographie du sein n’est pas assez sensible pour détecter les petits cancers. C’est encore faux: quelle que soit la taille ou la profondeur d’une tumeur, le sein subit des changements dans son comportement fonctionnel qui sont visibles uniquement avec la technologie thermographique. Ces arguments indiquent le manque encore actuel de connaissance des bases solides et scientifiques sur lesquels repose la thermographie en général, et des seins en particulier. La volonté de défendre d’autres systèmes en utilisation, qui ont impliqué d’importants investissements, peut également intervenir dans l’argumentation dont la thermographie fait parfois l’objet. Les avantages, la pertinence, et l’absence de contre-indications de la thermographie mammaire en font une technique de dépistage et suivi de traitement de tout premier choix, pour les patientes comme pour le thérapeute..

Lire la suite : Thermographie du corps entier